deus oculis
chapter one: the calm before the storm
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Bon baisers
de l'Académie Ôda
Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.

Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Études/métier : Études théâtrale/Serveuse dans un restaurant.
Altération : Infection
Dim 3 Mar - 23:18
Rize Kashiwagi
Un souffle.
Un instant.
Une vie.


Une foule qui se rassemble. Autour d'une seule et même personne. Habillée d'un débardeur rouge vif. Qui longe ses attributs féminins sans les découvrir. Dévoilant sa peau blanchâtre plus bas. Laissant entrevoir son nombril jusqu'à la lisière d'un short noir. Un shorty qui laisse apercevoir ses longues jambes finement musclées. Des muscles tendus sous l'effort alors que la belle danse.
Tu danses, Rize.
À t'en brisé les côtes. Une respiration lourde qui s'échappe des lèvres carmins étirées. Dans un souffle de vie. Un sourire enchanté. Tangible. Si vrai. Worth it. La musique vibre entre les regards qui se sont envoûtés en t'observant. Tu remarques certaines personnes se déhancher dans le fond. Et tu souris plus encore, Rize. Parce qu'il n'y a qu'ici que tu puisses avoir une chance d'exister. Le cercle se dessine parfaitement tout autour. Chacun respecte l'espace qui t'es dédié. Tu ne crains rien. Cette chorégraphie. Aussi courte soit-elle, tu la connais. Par cœur. Sur le bout des doigts. Parce que tu aimes ses mouvements amples. Sa sensualité derrière son énergie.

Elle s'élance des lèvres.
Elle se déverse entre vous.
C'est un instant suspendu.


Qui se termine finalement. Dans un souffle, tu balayes tes cheveux en arrière, attrapant une bouteille dans ton dos. Une gorgée tout au plus. Et tu balances le prochain morceau. Run the World. Puis, 16 shots. Plus dynamique. Tu t'essouffles. Cherchant l'épuisement. L'oublie de soi. Exister seulement par le corps. Par l'effort. Ces nuits, ces soirées. Elles sont tout pour toi. Une erre parallèle. Qui s'étend. Qui s'étire. Jusqu'à disparaître dans un rêve. La fin est tout aussi exquise que sa réalité éphémère. Ce n'est rien de plus qu'un rêve. Que tu offres aux autres. Qui te permet d'inspirer.
Un rêve.
Qui n'est pas encore terminé. Tu enfiles des talons à la fin de ta troisième chorégraphie. Une paire haute. Esquisse d'une danse sensuelle. Tranchant avec le surplus d'énergie dépensée précédemment. Elle se lance alors. La musique qui a inspiré ton nouveau style de danse. Ce chorégraphe. Il t'inspire, Rize. Alors tu lui rends hommage. Sur Wiggle. Laissant le charme barrer tes traits. Affichant un regard séducteur. Une assurance. Envoûter son public pour l'abandonner. Sans regret. Sans hésiter. Un sourire en coin. Avide. Empli de désir. Il est vain et pourtant. Tu sais le simuler. Passant un doigt sur tes lèvres en observant l'un d'eux. Bref échange qui se meurt déjà. Pour terminer en beauté. Et tu salues ton public d'une passade. « Merci beaucoup. » c'est tout ce que tu ajoutes avant de retourner à ta vie. Enfilant rapidement un legging ainsi qu'un gros pull gris. Dans une respiration lourde, tu viens saisir ta bouteille à nouveau, rangeant tes quelques affaires. Pour t'enfuir au plus vite. Parce que l'espace personnel, n'est plus. Tu sais qu'ils vont venir à toi. Ceux un peu stupide qui y croient aux regards. Oui, à ces faux regards que tu lances. Et tu n'aimes pas tant t'y confronter. C'est d'un ennui et d'une perte de temps affreusement longue. Ils risquent aussi de s'approcher. Trop près.

Alors tu fuis, Rize.
Vite.
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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
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Études/métier : Gérant du Lupanar
Altération : Gravité
Lun 4 Mar - 12:37
Anthony Sugawara
sauf que certaines personnes l’avaient guetté depuis un moment. et lesdites personnes avaient facilement anticipé sa fuite. il faut dire qu’elle faisait toujours la même chose. qu’elle avait les mêmes habitudes. que rien ne changeait hormis ses pas de danse et les mouvements fluides de son corps. se dérober sans laisser le temps à quelqu’un de pouvoir lui parler, la toucher, la complimenter, beaucoup l’avaient subi et pas mal en sortaient presque frustrés. alors, un groupe de p’tits cons mal intentionnés l’avaient patiemment attendu au détour d’une ruelle qui menait dans les ténèbres de tokyo. et leur choix avaient porté leurs fruits : rize avait emprunté ce chemin qui la sauverait de la foule. inévitablement.

mais le chemin emprunté allait lui causer bien de tracas, ce soir-là.

- « yo poupée ! où qu’tu t’barres comme ça ? »

- « allez quoi ! fais péter quelques signatures ! »

- « t’en fais pas, on veut juste taper causette avec toi ! »


un retour vers l’avenue où elle dansait précédemment aurait été envisageable si d’autres gars n’avaient pas bloqué l’accès de la ruelle par lequel la belle danseuse s’était faufilée. et là voilà qui était prise au piège ! l’incapacité de se faufiler où que ce soit. la racaille était composée d’une bonne dizaine de membres : certains étaient effroyablement baraqués et d’autres s’ils étaient maigrichons étaient très bien armés. pistolets, canifs… bref… le contingent était fin prêt. leurs styles vestimentaires correspondait à celui de leur niveau social et leurs gueules étaient complètement affreuses. dire qu’ils étaient la lie de cette société ne serait pas exagéré. même les altérés présentaient mieux comparé à ces bouffons.

- « mate-moi c’boulard man ! on va bien s’amuser avec elle c’soir ! »

l’un d’eux prit parole et se mit à se marrer comme un con. après sa phrase, plusieurs petits ricanements s’en suivirent. tous l’imitaient dans sa bêtise. Tous bavaient aussi. rize malgré son accoutrement était ce qu’on pouvait appeler une bombe, une franche bonasse. sa bouille était mignonne, sa dégaine attirante et son corps était extrêmement bien foutu. si certains mataient sa poitrine, d’autres avaient des préférences pour son boule qu’elle savait bouger au rythme d’une bonne musique entrainante. rien qu’à imaginer ce qu’ils pourraient lui faire, beaucoup bavaient déjà, prêts à se jeter sur elle pour la dévorer crue sans laisser une seule miette. du reste, deux personnes s’approchèrent déjà d’elle.

dangereusement.

- « t’inquiète pas, on va pas t’faire d’mal. tant que tu restes tranquille. et inutile d’gueuler. Personne viendra t’secourir les miches ! »

cependant, dans la pénombre, en hauteur, un homme observait attentivement la scène en silence.

avec un sourire de vautour. prêt à intervenir si le tout dégénérait.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Études/métier : Études théâtrale/Serveuse dans un restaurant.
Altération : Infection
Lun 4 Mar - 15:29
Rize Kashiwagi
Une seconde de silence.
Une prison qui s'ensuit.
Des visages envieux.


Il n'y avait que le bruit des talons. Claquant sur le sol paisiblement. Tu rentrais comme à ton habitude, Rize. Sans te soucier du monde. Des autres. Mais l'instant qui suivait, ils étaient là. Des regards suintant de le désir. L'envie. Des sourires arborant une victoire. Un pari réussi. Ils t'attendaient. Tous.
Impatiemment.
Et maintenant, tu es bloquée. À cet instant précis, tu ne peux plus bouger. Tu ressens le piège qu'ils referment sur toi au travers de leurs voix. Ce n'est pas un désir qui flatte un égo. Loin de là. Tu ne te sens pas supérieure face à cette bande de guignols. Ce n'est pas un jeu de séduction. Ce n'est rien de plus qu'un malaise grandissant. « J'pensais que vous vouliez me baiser, pas me casser la gueule... et si vous voulez faire les deux, j'peux que vous conseiller de consulter... » tu dis cela en remarquant les canifs. D'un ton que tu souhaiterais détaché. Essayant vainement de garder le contrôle. Ils te privent de toute retraite. C'est trop tard à présent.

Une peur grandissante.
Une angoisse prenante.


À mesure qu'ils s'approchent de toi, tu le sens. L'altération grimpe. Sans savoir ce qui le provoque. Elle s'active. Peu à peu. Dans cette situation, tu ne sais guère ce qui serait le pire. Tuer chacun d'entre eux. Ou être violée par tout le monde. C'est un choix que tu souhaiterais de ne pas avoir. Que tu souhaiterais ne pas pouvoir envisager. C'est pourtant ce qui va arriver. « t’inquiète pas, on va pas t’faire d’mal. tant que tu restes tranquille. et inutile d’gueuler. Personne viendra t’secourir les miches ! » tu déglutis, Rize. Inspirant profondément. Garde un masque. Garde ton calme. Parce que tu crois comprendre que ton altération débarque selon des sentiments. Sans savoir lesquels, c'est la seule solution qu'il reste. Doucement, tu recules. Heurtant finalement le mur. Tu ne peux plus aller nul part.
Une proie.
Et les chasseurs sont trop nombreux. Une main s'avance doucement de tes traits. Les hostilités n'ont pas encore commencées. Tant qu'il ne te touche pas. « Par hasard... est-ce que vous me permettez de me mordre la langue jusqu'au sang pour crever avant ou pas ? Parce qu'à voir vos sales gueules, j'préfères encore m'suicider. » il n'y a rien à faire, Rize. Si ce n'est avoir un peu de fierté avant la fin. C'est probablement stupide, mais c'est la seule manière de garder un semblant de contrôle. Sur l'angoisse qui te ronge. Et tu te doutais du revers de tes mots. Un revers de la main. Lourd et soudain. Il te frappe violemment et le sang remonte entre tes lèvres. « Ne me touchez pas... » un murmure. Amer et désespéré. La colère et la peur. Tu sens tout ton être se retourner. L'envie de vomir te remontant la trachée. Ne me touchez pas. Elle se répète dans ta tête. Inlassablement. Mais tu le sens t'attraper à nouveau, te plaquant contre le mur brusquement. T'écartant les jambes avant de souffler au creux de ton oreille. « J'te le redis, personne viendra t'secourir ! » dans cette position, tu pourrais te casser un bras en te débattant. Se casser un bras signifierait de ne plus pouvoir danser. Plus comme tu le fais, en tout cas... et tu n'arrives pas à trancher. Entre subir simplement et survivre ou te révolter encore.

Le pouvoir avide.
La mort au bout des doigts.


Il s'active brusquement, lui aussi. Tu sens la mort courir tes bras. Tes jambes. Ton ventre. Le moindre de tes traits. Et soudainement, tu t'agites. Incapable de garder le masque de calme alors qu'il remonte ton pull. Commence à descendre ton legging. « Lâchez-moi !! Ne me touchez pas putain !! »
tu ne veux pas encore une fois la mort de quelqu'un sur les bras.
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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
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Altération : Gravité
Lun 4 Mar - 18:13
Anthony Sugawara
ses cris excitaient les gros porcs plus qu’autre chose. ses agitations aussi. il n’y avait rien de plus savoureux qu’une proie qui se débattait. qui s’accrochait à la vie. qui allait même jusqu’à supplier. mais il était de toute façon trop tard pour la jeune femme. son leggings étaient prêt à craquer sous la force de ses assaillants. les doigts sales et boudinés de certains rampaient déjà sur sa chair voluptueuse. elle était parfaite sous toutes ses coutures pour ne pas dire sacrément bandante pour tous ces chiens sans aucune retenue ! des chiens bien agités qui bavaient et bandaient en même temps. le plus entreprenant la plaqua contre son torse pour l'immobiliser, tandis qu’un autre se faufilait derrière elle pour frotter allègrement son froc déformé par une trique massive sur son séant opulent qui n’était plus que protégé par un dessous dérisoire. elle semblait être faite. cuite. ils allaient la cuisiner. la souiller. la couvrir de foutre et l’abandonner ensuite sur le pavé crade de cette ruelle sombre, sale et malodorante. oui, elle allait payer son côté snob…

elle allait comprendre qu’elle n’était rien dans ce monde impitoyable qu’ils se disaient. pas mieux qu’une putain de bas-étage.

mais le destin, facétieux, en avait décidément autrement…

BANG !

le coup fut sec. il avait retenti avec force et occasionna aussitôt un blanc. oui. l’espace d’un instant, le temps s’était complètement arrêté. il n’y avait plus de mouvements. plus de cris. plus de respirations. plus rien. puis lentement, très lentement, les regards convergèrent vers l’origine de la détonation. détonation qui avait été suivi d’un bruit sourd. le sol avait accueilli un cadavre et ce dernier avait la gueule ouverte, les yeux écarquillés et un trou sanguinolent au beau milieu du front ; preuves que la faucheuse était venue le cueillir par surprise. Finalement, un « putain » vint briser le silence mortuaire qui s’était imposé au groupe. ils venaient de réaliser qu’ils avaient perdu l’un des leurs sans comprendre comment ni pourquoi. mais le malheur de ces violeurs ne faisait que commencer en vérité. car on ne sait par quelle magie, l’arme à feu qui gisait près du corps décolla soudain du sol et pivota tout doucement sur elle-même pour mettre en joue l’un des deux dégueulasses qui tenaient la pauvre danseuse qui n’avait rien demandé.

- « Hein ??? »

BANG ! BANG ! BANG !


trois coups de feu. rapides. précis. efficaces. ils firent tous mouche et trouèrent impitoyablement le crane du jeune homme. une gerbe de sang éclata et tapissa une partie du minois de la jeune danseuse qui ne devait pas comprendre grand-chose à ce qui se passait. pas plus que ses nombreux agresseurs d’ailleurs. l’arme quant à elle, continua de flotter vers une autre racaille et se logea de force dans sa bouche, avant que celui-ci ne s’agite dans tous les sens pour essayer de la déloger. mais trop tard ! là encore, le coup était parti très vite et explosa la cervelle du malotru. c’est à ce moment précis qu’une débandade folle survint. les autres membres du groupe oublièrent instantanément leur cible et détalèrent rapidement sans demander leur reste ou sans même chercher à comprendre ce qui se passait. c’était pas comme s’il y avait quelque chose à comprendre d’ailleurs. deux d’entre eux moururent tout de même. initialement armés de canifs, ces derniers virent leurs couteaux se déloger carrément de leur emprise avant de venir se planter dans leur poitrine.

frappes chirurgicales.

après la cavale folle du reste du groupe, le calme revint régner en maitre dans la ruelle…

tout semblait fini. terminé. semblait seulement.

parce que voilà, le pistolet flotta une énième fois et braqua la pauvre Rize.

dénudée, couverte de sang, entourée de cadavres et complètement esseulée.

le destin semblait s’acharner contre la jeune femme.

et un homme, toujours perché en hauteur riait dans sa barbe, curieux de voir comment elle allait réagir.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Lun 4 Mar - 18:58
Rize Kashiwagi
Les maladies qui se propagent.
Des mains crades se marquent.
Sur la peau qui se défend.


L'ardeur des hommes. La force aussi. Tu ne peux rien y faire, Rize. Ils te touchent et il y a ce mélange de sentiments néfastes qui se baladent. Les femmes comme simples objets, c'est souvent la dure réalité. Supplier quand il ne reste plus d'échappatoire. Tu pourrais hurler. Supplier aussi. Demander à ce qu'ils te laissent partir en laissant les larmes se verser, mais tu ne fais rien. Rien de tel parce que tu sais. Qu'ils vont mourir. Tout ceux qui posent un doigt sur toi. Qui effleure la peau. Ils vont mourir. De toute façon, ils mourront.
Inévitablement.
« C'est putain de dégueulasse... » que tu laisses échapper en le sentant se frotter. Un animal. Rien de plus qu'un animal en rut. Tellement pathétique et pourtant. Tu n'es pas en position de force. Loin de là. Tu subis impitoyablement la vérité de ce monde avant de l'entendre. Soudain et incongru. Un bruit sourd. Une balle. Nette et précise. Tu écarquilles les yeux en voyant le cadavre au sol. L'arme flottante devant toi. L'incompréhension envahit la ruelle. Envahi tout ton être alors que tu la vois pivoter vers vous. Elle tire encore. Abattant un autre chasseur devenu proie à présent. Les détonations sifflent dans tes oreilles.

Un carnage bref.
La peur qui s'enlise.
Et finalement, le néant.


Les jambes se dérobent sous toi. Laissant l'adrénaline retomber. Contre le mur, tu sens le goût du sang entre tes lèvres. Une envie de dégobiller plus forte à présent. Les cadavres à tes pieds, tu vois l'arme se relever. Se dressant sur toi. Tu ne sais pas qui c'est. Ni ce que cette personne te veut maintenant. Fatiguée et perturbée, tu fronces les sourcils. Les sentiments se bousculent. Tu ne sais pas comment réagir, Rize. Si ce n'est par un sentiment primaire de l'être humain.
La colère.
« Si t'veux me buter, alors fait le ! Tu t'amuses hein ? C'plaisant d'avoir le pouvoir ? Pourquoi vous devez tous me faire chier ?! » cette personne s'amuse. De ton état de faiblesse. De la situation actuelle, mais tu n'as pas envie d'y participer plus longtemps. Ni même d'en rire actuellement. Essuyer grossièrement le sang sur tes traits, tu te redresses. Accrochée au mur, tu ajoutes : « Mais j'imagine que j'dois te remercier pour ton aide. » puisque tu n'es pas encore morte. C'était probablement de l'aide. Bien que la suite semble malsaine. Un malaise qui remonte subitement entre tes lèvres. Malgré les masques. La force que tu simules, tu finis par vomir tes tripes. Déversant la peur. Soufflant tes émotions. Tu veux fuir, Rize. Parce que ceux qui ne sont pas morts ici, mourront bientôt. Ceux qui ont osés poser la main sur toi. Tu veux fuir. Oublier. Ne plus revenir ici, mais ta tenue ne te le permet plus. Tu remarques tes longues jambes dénudées, la haine te prenant les traits, marmonnant : « Ces putain de gros porcs ! » tu ramasses ton sac, cherchant quelque chose d'utile. Tu n'as rien d'autres. Jamais plus que le nécessaire. Rien de superficiel. Pendant un instant, tu ne te préoccupes plus de l'arme. Ni de cette personne. Avant de regarder autour. Pour vérifier s'il te braque encore.

Ou si tu peux partir.
Même dans cet état.
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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
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Lun 4 Mar - 20:05
Anthony Sugawara
ça semblait sans fin…

c’était jamais fini…

surtout que le corps de la jeune femme perdit toute gravité et se mit à flotter comme par magie. son corps et ses effets, on s’entend. sans qu’elle ne comprenne pourquoi. enfin… peut-être l’avait-elle compris finalement vu comment elle avait gueulé tout à l’heure. de quoi lui arracher un gros sourire railleur. elle était perspicace, elle avait des tripes, elle était jolie et elle bougeait bien. avait-elle seulement un défaut ? une "normale", peut-être ? si c’était bel et bien le cas vu qu’elle n’avait même pas pu se défendre convenablement, le blond se fit la réflexion qu’il allait fermer les yeux dessus. qu’il ne prendrait pas en compte cette différence. tout ce qu’il voyait de toute façon, c’était un joyau brut. pur. qui ne demandait qu’à être poli et entretenu par le meilleur des joaillers. et ce putain d’bijoutier, c’était lui. y’en avait pas d’autres. y’en aurait pas d’autres. il ferait tout pour l’avoir. tout dans les règles, évidemment.

forcer les gens n’était pas marrant en fait.

la peur n’était jamais un bon moteur, sauf pour les couards de nature. et ceux qui n’en valaient pas la peine.

mais là n’était pas le plus important pour le moment…

ce qui importait, c’est que le corps de la danseuse était enfin à la hauteur du toit-terrasse de l’immeuble que j’avais investi. même que son atterrissage se fit tout en douceur. la pauvre avait tellement douillé que Tony ne souhaitait pas la pousser davantage à bout. si physiquement elle avait craqué, mentalement elle devait pas en être loin. « clap ! clap ! clap ! » des applaudissements s’en suivirent aussitôt. la pleine lune était cachée par des nuages assez lourds, ce qui ne permettait pas dans un premier temps à la jeune femme d’identifier celui qui semblait l’ovationner comme il se doit, tant son visage, son altération et sa notoriété étaient connues de tous ; mais elle put certainement distinguer un type assis sur une caisse et qui continuait d’applaudir on ne sait pourquoi. Au bout d’une minute, le blond arrêta de taper dans ses mains et se mit à ricaner comme un beau diable avant de se lever lentement. c’est alors que le ciel se dégagea…

et que la lune éclaira une partie de sa gueule cheloue barrée par un gros sourire mi-moqueur, mi-satisfait.

il tenait là sa future salariée. l’égérie du lupanar, tout simplement.

c’était elle. il lui fallait cette meuf.

- « t’es juste magnifique, putain ! »

c’était sorti de ses tripes d’une telle force qu’on pouvait pas douter de la sincérité de son compliment. même rize dans son état lamentable pouvait pas en douter. elle puait le sang, le vomi, n’avait pas du tout fière allure avec son cul à l’air et son leggings dégueulassé, avait les cheveux ébouriffés, une mine pâle, mais bordel qu’est-ce qu’elle était bonne ! ouais, c’est dans sa laideur qu’il semblait voir toute la beauté qu’elle pouvait dégager. là-dessus, il se mit à faire les cent pas autour d’elle, comme un animal sauvage qui rodait autour de sa proie. Patiemment. et qui jouait avec. même qu’il eut un sifflet d’admiration une fois derrière elle. « t’as un beau cul ma parole ! j’capte mieux pourquoi ils ont voulu tirer leur crampe. mais je cautionne pas, évidemment ! » qu’il finit par dire. avant de revenir devant elle. toujours à des mètres d’elle. non pas parce qu’il craignait de l’approcher vu comment elle était crasseuse et dégoutante…

mais bien parce qu’il voulait lui laisser un semblant d’espace personnel. un certain périmètre de sécurité.


- « des meufs, j’en ai connues des tonnes, mais j’dois avouer que toi, t’as une paire de cojones pas possibles ! J’m’attendais à c’que tu chiales comme une mad’leine surtout après c’que t’as vécu, mais pas du tout. t’as même eu l’cran d’me gueuler d’ssus. tu m’as franchement épaté meuf. Franchement ! et pour rien arranger, t’es bien gaulée et tu danses comme une patronne ! non définitivement, j’suis fan… j’suis juste fan. »

tony passa une paluche dans une poche et en ressortit un paquet de clopes et le briquet qui allait avec.

- « t’en veux une ? histoire d’te détendre un peu ? c’est cool avec moi hein, j’veux que tu t’sentes à l’aise et tranquille. »

dixit celui qui avait indirectement braqué une arme sur elle.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Altération : Infection
Lun 4 Mar - 22:22
Rize Kashiwagi
Léviter brusquement.
Une sensation irréelle.
Improbable et impossible pour le commun des mortels.


Des affaires en main. Un regard soucieux. Tu t'apprêtais à partir d'ici, Rize. À retourner à ta petite vie. À ton appartement. Une fois là-bas, tu aurais craqué tout simplement. Laissé s'écouler ce qui reste encore de coincer au fond de ta trachée. Mais il ne semblait pas de cet avis alors que tu lévites soudainement. Écarquillant les yeux à nouveau, tu reconnais l'altération encore une fois. Comme ce flingue quelques secondes auparavant. Évidemment, ça ne pouvait en être autrement. Aujourd'hui, l'être humain avait appris à voir et cautionner bien des choses avec l'apparition des altérations. Des choses impossibles ou irréelles. Tu ne peux pas bouger comme tu le souhaites, te retrouvant sur le toit de l'immeuble à côté.
Reprenant pied.
Une fois à terre, tu regardes autour. Remarquant une silhouette. Sans reconnaître ses traits, tu sais que c'est un homme à sa carrure. Un homme qui applaudit, brisant le silence entre vous. Et tu te crispes, Rize. Tu n'as pas réellement envie de croiser un homme maintenant. La solitude. C'est elle que tu désires ardemment. Un peu de calme et tranquillité. Incapable de bouger cependant, tu laisses le temps s'écouler. Ses applaudissements te font l'effet d'une symphonie étouffante à présent. Il se moque de toi. De ta situation. Et tu déglutis avant de le découvrir. La lune laissant entrevoir ses traits. À moitié seulement. Et son sourire, t'agaces, mais tu ne t'attendais pas à ses mots. Brusques et francs. Ils ne passent pas par quatre chemin et la férocité avec laquelle ils sont prononcés ne laissent aucun doute. Il est franc. Incroyablement sincère en cet instant. Tu le laisses te regarder. Te tourner autour. Toujours incapable d'entreprendre un mouvement.

Des atouts féminins.
Comme une fierté ou une malédiction.


Lui aussi, il parle de ton cul. Et pendant une brève seconde, tu te crispes à nouveau. La peur remontant une énième fois. Les membres se tendant sous le souffle qui s'emballe, mais il ne fait rien. Au contraire, il te laisse de l'espace et tu arques un sourcil. Ne comprenant rien. Des compliments. Encore et encore. Puis une proposition que tu jauges longuement. Sur la défensive. Tu sens tes jambes trembler encore. Avant de laisser ta voix cassée se faire entendre à nouveau. « Vraiment ? À l'aise et tranquille après m'avoir braqué une arme dessus ? Tu t'fous de ma gueule peut-être ?... » tu n'es pas dupe. Malgré tout. Malgré ce que tu ressens au fond de toi.
Le carnage qui se profile.
Tu restes lucide. Autant que tu le peux. Pour ne pas perdre pied. Pas maintenant. Tu ne peux pas le faire, pas devant lui. Devant personne. Tu veux pouvoir crier, Rize. Hurler à t'en crever les tympans. Pleurer à t'en éclater la gorge. Mais devant quelqu'un, ce n'est pas possible. Ce n'est pas permis. C'est une question de survie. « Qu'est-ce que tu m'veux ? Tu attends une compensation pour ton aide ? Vu tout tes compliments, j'imagine que oui... Explique-moi qu'on en finisse tout de suite, j'aimerais rentrer chez moi... » cette clope. Tu l'observes. Dans un désir brûlant. Tu crèves de fumer un paquet entier là, tout de suite. De boire une bouteille d'alcool dans son intégralité. Tu rêves de te mettre la tête par terre pour passer à autre chose, vraiment. Mais tu n'arrives pas à baisser ta garde actuellement. Tu l'observes. Ce type qui te regarde avec des yeux que tu connais. Lui aussi, il est attiré par ton physique. Comme beaucoup d'autres. Si d'ordinaire, tu n'en as cure, à cet instant... c'est difficile à encaisser. Tu ne le vois pas comme une fierté. « Qui es-tu et qu'est-ce que tu me veux ? C'est les seules choses que je veux savoir. Le reste, je ne veux pas l'entendre. » parce que ses compliments ne sont pas tous légitimes.

Loin de là.
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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
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Altération : Gravité
Mar 5 Mar - 7:49
Anthony Sugawara
- « anthony sugawara. patron du lupanar. la boite bien connue en centre-ville, t’sais. enfin, si tu connais pas, peu importe. »

le grand blond lui avait répondu du tac au tac, sans attendre un seul instant, histoire de bien la décontenancer comme il faut. les gens ne s’attendaient généralement pas à avoir de réponses dans ce genre de situations, mais lui ne l’avait pas vu de cet œil et avait pris ce qu’il pensait être le contrepied des attentes de la gamine. d’ailleurs, son nom devait certainement résonner bien fort dans sa tête. tous les altérés le connaissaient plus ou moins. de près ou de loin. même les ermites savaient son nom où en avait déjà entendu parler au moins une fois. faut dire qu’en plus d’être un exécuteur farouche dans son temps, son altération et ses faits d’armes avaient été particulièrement médiatisés fut un temps. il était l’une des nombreuses personnes à surveiller par le CCA, mais les équipes qui devaient s’occuper de son cas faisaient toujours face à un casse-tête puisqu’il arrivait toujours à brouiller les pistes. a leur mener la vie dure. comme un enfoiré. et le pire dans tout ça ? c’est qu’il kiffait ça à donf. comme personne !

- « et pour te répondre, oui t’es baisable, oui, j’voudrais t’enculer comme un salaud, mais non, c’pas c’qui m’a poussé à t’sauver les miches et à t’faire monter jusqu’ici. et j’te demande pas non plus d’être redevable. déstresse Sweety. t’as connu le dur, mais c’est passé maintenant. et t’apprendras que c’est la triste réalité des rues de cette ville supérieure comme ils disent. faut croire que y’a pas que les altérés qui font que d’la merde, héhé ! »

sur cette phrase, il s’alluma enfin une clope et tira rapidement une taffe qui lui fit le plus grand bien. il se fit même la réflexion qu’il snifferait une bonne dose de meth’, mais là tout de suite, y’avait pas vraiment moyen pour lui, sans compter qu’il avait d’autres chats à fouetter. son regard acéré capta rapidement qu’elle était pas forcément réticente à l’idée de griller une clope pour l’aider à se calmer, ce pourquoi il utilisa son don pour lui faire parvenir le paquet de cigarettes et le briquet qui accompagnait le tout : « et j’pense que t’es assez intelligente pour savoir que si j’voulais te niquer c’est pas ton état pourri qui m’en empêcherait. surtout avec le pouvoir que j’ai. » là-dessus, tony eut un sourire railleur. elle le savait qu’il disait vrai, qu’il avait raison et qu’elle pouvait y passer s’il le voulait. bien évidemment, lui ne savait pas pour son altération et les risques qu’il encourait si jamais il la touchait, mais l’ascendant, il l’avait clairement. sa dégaine, son sourire, son maintien. tout sur lui puait la confiance, carrément.

comme d’habitude.

- « j’dois avouer que tu danses super bien. c’pas la première fois que j’te mate t’sais. m’arrive parfois d’tomber sur tes prestations et… WOW… ça envoie du lourd, babe ! même si tu l’sais déjà et que tu t’en carres d’mes compliments à l’instant t… t’es une putain d’bonne danseuse toi. vraiment. »

et il s’mit à rigoler. cette fois-ci, il n’y avait absolument rien de malsain à son rire. juste qu’il se rendait compte qu’il venait de faire ses éloges et pas qu’un peu, ce qu’il n’avait pas forcément l’habitude de faire à une inconnue et surtout pas à une « normale ». parce que oui, à cet instant précis pour tony, la gamine au gros boule devant lui était une humaine de tout ce qu’il y avait de plus banal. sans aucune altération. sans aucune particularité mis à part sa joliesse et ses prouesses à la danse. encore que pour la joliesse, y’avait des meufs bien plus jolies et bien plus gaulées qu’elle dans les parages. mais c’était pas le plus important en ce moment. « les rues t’méritent pas, gamine. surtout après c’que t’as enduré. t’as trop d’talents pour rester au bas de l’échelle et même si tu l’fais pour le plaisir, y’a moyen que tu capitalises tout ça. » sur cette phrase, il se remit à fumer comme si de rien était tout en continuant de mater ses formes malgré son état. oui, il voyait loin. et large. toujours projeté dans le futur.

- « maintenant que j’me suis présenté, t’pourrais p’être faire de même. histoire que j’puisse au moins mettre un nom sur cette jolie bouille. »

malgré l’adage américain « time is money », gravity se pressait jamais en affaires… il avait tout son temps, très clairement.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Mar 5 Mar - 13:08
Rize Kashiwagi
Un excès de confiance.
Un charisme écrasant.
Une domination certaine.


Il est grand. Imposant et sa voix vrille tes tympans. Il se présente d'abord, ne laissant aucune hésitation planer après tes questions. Tu es, il faut l'avouer, surprise de le voir aussi franc encore une fois. Anthony Sugawara. Évidemment, ce nom ne t'es pas inconnu, Rize. Comme pour la plupart des gens, des altérés, tu le connais vaguement. Et si tu ne savais pas à quoi il ressemblait, c'était maintenant chose faite. Pour le meilleur ou pour le pire, ce mec venait de débarquer dans ta vie. Au pire moment cela dit. Même si c'est bien grâce à lui que tout ceci n'avait pas dégénéré. Il n'y va pas de mainmorte sur ses mots. Sur ses explications. Sur ses pensées. Et tu l'écoutes avant de voir le paquet flotter. Sans un mot, tu viens donc prendre une cigarette. Allumant le cancer au bout de tes doigts.
Inspirant, ivre.
Ivre de ressentir quelque chose d'exaltant. De différent. Un bien fou qui te laisse expirer un soupire entre deux de ses propos. Il arrive finalement cet instant ou il quémande ton nom. Après tout cela, il est difficile de lui refuser. C'est probablement la moindre des choses. « Rize Kashiwagi. » c'est tout ce que tu lui offres pour commencer. Jaugeant la situation actuelle.

Des compliments infondés.
Qui s'accumule en masse.
Il ne souhaite qu'une chose.


« J'dois t'avouer un truc, mais t'as pas besoin d'me faire autant de compliments justes pour avoir une chance de m'baiser sans devoir me forcer... c'est vu et revu. » une main se perd dans la crinière bicolore. Un bref instant, tu soupires à nouveau. Usée et fatiguée. Tu n'arrives plus à réfléchir comme tu le ferais d'habitude. Tout s'enchaîne trop vite. Tu ne sais plus ce que tu dis, Rize. Tu ne sais plus si c'est ce que tu devrais dire. « Mais... si je comprends bien, t'es plus ou moins entrain de me dire que je dois danser chez toi, c'est ça ?... Je veux bien croire que j'ai quelques talents pour ça, mais il existe plein de meufs bien plus compétentes et bien plus bonnes que moi. Et j'imagine que vu ton nom, tu devrais pas avoir d'mal à trouver. » tu es perplexe. « C'pas que j'crois pas ce que tu m'dis, mais... comprends bien que là j'suis pas en état de ne pas m'méfier de toi... »
Tu le jauges.
Encore une fois. Incapable de t'en empêcher. Ton esprit embrouillé ne cesse d'y penser. De retourner cette situation en boucle. Un disque rayé. Qui reboute encore et encore. Tirant sur le cancer, tu détournes les yeux un instant. Observant les alentours en silence. Réfléchissant avant d'ajouter enfin : « Si tu m'promets de ne pas m'toucher... même de simplement poser une main amicale sur mon épaule sans m'demander. alors on peut en discuter. Et j'parle pas seulement de ce soir... » c'est dangereux. De laisser planer un doute sur toi de cette façon. De sous-entendre quelque chose de plus qu'un simple rebut du contact physique. Parce qu'il est très peu probable qu'une danseuse ait peur d'être touchée. D'être effleurée. Même si ce n'est pas impossible, tu préfères qu'il n'y songe pas trop. « J'déteste qu'on m'touche sans ma permission... » que tu marmonnes simplement.

Tu ne veux pas qu'il y pense.
Mais tu ne peux pas lui parler sans cela.
Ni même envisager ce qu'il ne sous-entend.


« Et aussi, soyons clair tu m'baiseras jamais. J'préfère être claire là-dessus. » soudainement, cela te semble vital de le préciser. D'être claire et précise sur la question. Peut-être à cause de sa manière de te regarder. Bien que tu doutes qu'il ait absolument besoin de ça, tu ne prends aucun risques. Mais tu n'es pas imbu de toi-même au point de croire qu'il te veut ardemment et cela te rassure de le penser aussi. « Maintenant que j'ai dis cela... je t'écoute. Explique-moi ce que tu pensais en venant vers moi. Tu voulais m'proposer quoi concrètement ? » plus vite ce sera dit, plus vite tu pourras partir d'ici.
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Anthony Sugawara
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Mer 6 Mar - 18:06
Anthony Sugawara
- « c’que j’veux concrètement ? bah on va dire c’que t’es entrain d’faire là, hé… »

suite à sa phrase énigmatique, le blond eut un ricanement moqueur. la situation était peut-être assez tendue pour elle, mais lui se marrait. il aurait bien voulu l’aborder dans d’autres circonstances, mais l’agression qu’elle avait subie était tombée à point nommé. si les gens normaux ne se réjouissaient pas du malheur des autres, lui s’en fichait complètement. il était le genre de mec capable de lui sortir l’une des pires phrases qu’une agressée ne voulait pas entendre après sa mésaventure, style « ouais, mais ça va quoi, ils t’ont pas baisé au final ! ça aurait pu être pire hein ! » sauf que pour le coup, il était tout de même assez intelligent pour ne pas l’enfoncer davantage. qui plus est, il respectait ses tripes, son courage, sa capacité à encaisser et plus ou moins à rebondir comme une vraie femme. c’était d’ailleurs ses nombreuses qualités qui le poussaient à vouloir la recruter à tout prix. coûte que coûte.

- « t’as raison sur presque toute la ligne. j’peux en recruter des plus belles, des plus douées, des plus pros, mais c’pas ce que j’recherche. c’que j’veux moi, c’est d’la spontanéité, du neuf, d’la passion et pas seulement une meuf qu’aspire à s’faire un max d’frics après avoir twerké cinq minutes comme une vulgaire strip-teaseuse, tu vois. nan, moi j’vois loin. j’vois large… »

cette fois-ci, le tony avait pris un ton plus mature, plus sérieux, moins enclin à l’amusement, preuve qu’il ne se foutait pas de sa gueule et qu’il pensait vraiment plus loin. au-delà de sa joliesse et de son cul qu’il voulait se faire comme n’importe quel autre mec baba devant une très belle femme bien roulée (ce que rize était), c’était la nouveauté qu’elle pourrait apporter au lupanar et surtout les profits qu’il pourrait très certainement générer qui le faisaient rêver. « c’que j’veux, c’est une meuf qui aime c’qu’elle fait et qui sache brasser l’chaud et l’froid. et tu l’fais à merveille Rize. t’as p’être pas l’air d’t’en rendre compte, mais en t’rendant inaccessible, tu attises pas mal de désirs… quoique… » Sur le coup, tony arrêta d’parler et eut un bref sourire. l’agression de tout à l’heure avait certainement dû lui ouvrir les yeux à c’propos, même si ça avait été fait de la plus mauvaises des manières. pas d’bol comme on dit.

- « j’veux juste qu’tu restes comme t’es en gros. j’veux qu’tu danses, qu’tu bouges, qu’tu prennes ton pied à faire c’qui t’plait sur scène tout en restant mystérieuse, froide, inabordable, princière. ouais, les gens devront baver sur toi, t’convoiter sans jamais pouvoir avoir la chance d’lever l’petit doigt sur toi. j’veux qu’tu déchaines les passions, qu’tu fascines et frustres à la fois tous ceux qui t’materont comme d’gros dalleux. parce que c’est c’que veulent les gens : un rêve à la fois à portée de main, mais totalement impossible à atteindre. les humains comme les altérés ont tendance à désirer c’qu’ils n’ont pas ; et toi, ma petite rize, tu seras l’objet d’fantasme d’tout c’peuple que tu mettras à tes pieds en faisant c’que tu sais faire l’mieux : danser tout en gardant tes distances. dévoiler parfois tes courbes tout en restant mystérieuse et au-dessus d’la mêlée. et bien entendu, j’garantis ta sécurité. personne te touchera. parce que tu seras sous ma responsabilité. et personne veut foutre en colère l’grand anthony. »

ça pouvait peut-être sembler con présenté comme ça, mais tony avait pas mal bourlingué dans la vie et dans le milieu de la nuit pour savoir que les gens appréciaient ce genre de phénomènes. la distance que mettait rize entre elle et le peuple était ce qu’il recherchait justement. Présenté de manière spontanée et sans artifices derrière pour faire genre (ce que les gens grilleraient très tôt parce qu’ils sont pas tous super cons quand même, faut pas déconner) rize ferait certainement un tabac. d’ailleurs, lui-même faisait partie de ce genre de personnes qui aimaient les choses difficiles à avoir, surtout en matière de drague, de sexe, de femme tout court. c’était la raison pour laquelle il avait souri lorsqu’elle lui avait signifié qu’il ne la baiserait jamais sans pour autant s’en formaliser. Il était un womanizer et non pas un violeur. Il savait savourer ses victoires comme accepter ses défaites et râteaux.

on pouvait pas toutes les foutres dans un lit après tout ! ce qu’il comprenait aisément.

pas de quoi le dissuader d’essayer pour autant, on s’entend.

parce que la kashiwagi lui plaisait énormément.  

trop belle. trop bonne.

- « j’accepte toutes tes clauses. même ton prix sera l’mien. Toutes tes conditions excepté celle d’te toucher. ça, c’est mort. bien sûr, j’irai pas jusqu’à t’coller ou essayer d’te bécoter comme un gros porc, mais va falloir t’faire à l’idée qu’une claque sur l’cul d’temps à autre peut pas t’faire d’mal. j’suis pas un vulgaire violeur moi, mais j’dois avouer que j’suis un brin macho ! ‘fin, t’as dû déjà l’constater hein. »

le blond eut un rire et tira une bonne latte de sa cigarette pratiquement entamée avant de continuer :

- « à toi d’voir si tu veux continuer à faire c’que t’aimes dans la rue avec les dangers qui vont avec ; ou dans un cadre sécurisé, bien payé, avec des horaires convenables tout en subissant parfois les élans pervers d’ton gros porc d’patron. est-ce que s’faire peloter l’cul d’temps à autre est pire que c’que tu viens d’subir ? la réflexion t’revient. t’es une grande. et des occasions comment ça s’représenteront pas tous les jours. »
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Rize Kashiwagi
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Mer 6 Mar - 21:05
Rize Kashiwagi
Le désir qui s'attise.
Le mystère qui attire.
La danseuse inaccessible.


À l'entendre. Encore et encore. Tu le comprends. Ce qu'il cherche. Ce qu'il désire. Une femme qui sait danser par passion. Inaccessible et belle. Tu aurais pu en douter, Rize. D'être capable d'être cette femme. Avant de revoir cette scène passée. Ces hommes ivres de te toucher, accrochés à tes pieds. La scène se répétait inlassablement à mesure que tu y pensais. À cette proposition. À ce qu'il disait. Un endroit sûr pour danser. En toute liberté. Sans risque et sans peur. Intense réflexion, laissant le cancer se faufiler entre tes lèvres. Dans une longue inspiration, tu jauges les clauses. Ses mots. Il ne peut pas garantir de ne pas te toucher, mais si ce n'est que le cul, ça devrait aller. « … Très bien, j'ai compris. » que tu ajoutes d'abord.
Visiblement décidée.
Tu viens braquer tes yeux sur lui. Ancrant ton regard dans le sien. Des mains baladeuses de temps à autre ne devraient pas le tuer. Surtout s'il ne franchit pas la barrière des tissus. « J'accepte la main au cul d'temps en temps. Seulement si t'évites d'me toucher quand j'porte qu'un sous-vêtement. Pour l'reste du temps, c'bon. J'sais pas encore si j'peux avoir confiance en toi, mais... j'imagine que je ne peux pas t'contredire sur certains points. » la rue est difficile. Impitoyable et sombre. Un endroit où une jeune femme seule ne peut pas fuir après avoir charmé. « Après c'qui vient de s'passer... tu tombes bien. T'dois être content, j'imagine ? J'suis plus apte a t'dire oui directement comme ça, pour n'pas revivre ça encore une fois. » un bref sourire.

Un accord commun.
Bénéfique pour lui et toi.
Appétissant pour lui.


Il reste une question en suspens. Le prix. En réalité, tu ne sais pas combien tu vaux. Si l'on peut seulement le dire ainsi. Tu hésites, incapable de te décider, Rize. C'est le seul point qu'il reste à clarifier. « Pour l'prix... je ne sais pas. J'vais pas donner un chiffre au hasard alors que j'sais clairement pas combien ça peut valoir. Du coup... tant que c'est suffisant pour que j'puisse vivre, ça m'va. C'est bon ? J'te laisse choisir ce qui t'conviens le mieux. Pour un mec d'affaire, ça d'vrait pas être trop problématique... » tout est incongru ce soir. Autant ce qui est arrivé que cet homme. Que votre rencontre. Que sa proposition. Que la suite à prévoir.
Cet homme.
Il risque d'être difficile à gérer. Dans cette vie que tu tentes de passer seule. Loin de tout. Loin de trop de contacts physiques. Loin des autres. Lorsque tu croises ses orbes, tu crois y remarquer de l'intérêt. Ce n'est pas le premier, mais tu devras faire avec. Chaque soir. S'il devient ton patron, Rize, tu n'auras pas d'autres choix que de l'affronter. Tirant sur le cancer à nouveau, tu laisses la fumer te consumer lentement. Soupirant à nouveau. « J'imagine que j'vais devoir te suivre... pour voir les lieux, signer un truc aussi et tout l'reste ?... Seulement, est-ce que t'peux m'filer quelque chose ?... N'importe quoi... » tu regardes ton état, n'ayant pas spécialement envie de te trimbaler comme ça. Dénudée et mise à nu. Devant les autres. Devant lui. Les regards libidineux, tu souhaites les éviter. Pour l'instant. Pour cette nuit. Cherchant le calme et la paix. Rien qu'un bref instant.
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Anthony Sugawara
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Dim 10 Mar - 14:49
Anthony Sugawara
- « j’veux bien t’filer un truc… »

tony eut un sourire. il était clair qu’elle pouvait pas se pavaner dans cet état, sans quoi elle créerait des émeutes la gamine. même dans cet état lamentable, sa nudité partielle avait quelque chose de terriblement excitant. un peu comme si c’était viscéral, même. elle émoustillait définitivement les sens et ses galbes bien dessinés incitaient presque à la débauche. avait-elle seulement un défaut ? une bonne question qui fit rigoler le blond qui s’imaginait la jeune femme danser et dandiner sur lui, et ce dans tous les sens. oui, il était un fou, un malade, un détraqué, mais ce n’était pas comme s’il s’en cachait. un geste suffit à faire voler doucement le manteau qu’il avait sur ses épaules jusqu’à celles de la gamine. c’était tout c’qu’il avait et c’était de toute façon amplement suffisant pour camoufler sur ses formes opulentes. rize était un peu trop bien trop gaulée et il se faisait la réflexion que pour une nippone, elle avait un gros boule de salope la gamine. son style hip-hop plus que sensuel le mettait même en valeur. sacrée bout d’femme ! définitivement, il se voyait bien la baiser. il lui faudrait cette meuf à un moment donné.

- « mais t’viendras pas avec moi au lupanar c’soir, c’est mort. »

alors qu’il avait fait voler le manteau sur ses épaules pour qu’elle puisse se protéger du monde extérieur, il fit faire le chemin inverse au paquet de clopes et au briquet qu’il lui avait envoyé précédemment. vu que sa clope était consumée et qu’il s’était débarrassé du mégot, il lui fallait une autre dose, c’était important. une fois dans ses mains, il retira vite fait une clope et l’embrasa avant de profiter de plusieurs taffes comme à son habitude, non sans lever ses yeux vers le ciel. un beau ciel étoilé d’ailleurs. même si la nuit en elle-même devenait on ne peut plus fraiche. et tony, lui, supportait difficilement le froid. c’était la raison pour laquelle il se pavanait toujours avec un manteau d’ailleurs ; même si celui qu’il avait l’habitude de prendre avec lui était un manteau rose à plumes, histoire d’être bien visible et de taper dans l’œil de la populace. la première impression était importante. toujours. le monde d’aujourd’hui ne jugeait que par le physique et le blond ne faisait pas exception vu que la joliesse de rize le faisait salement bander.

- « la raison est simple et logique : actu, le lupanar est sans doute bondé. et j’veux pas que les gens t’voient dans ce sale état. si t’as pas oublié, j’viens d’te faire comprendre que j’veux que tu sois une déesse pour mes clients. et donc physiquement, tu vas devoir avoir le maintien d’une meuf inaccessible tout l’temps. c’est p’être naturel chez toi, mais y’a un moment où tu devras forcer l’trait. un peu comme les michtos qui se sentent plus ou les femmes fatales qui savent ce qu’elles valent. ouais, tu s’ras l’symbole même du lupanar. et y’a pas moyen que ta future image soit déjà entachée, tu comprends. c’est tout un business… »

tony espérait vraiment que ça fasse sens dans sa tête. en même temps, il faut dire qu’il avait un peu pitié d’elle et qu’il voulait clairement pas l’accabler de détails. l’tout dans une affaire comme celle-ci était d’avoir la confiance de l’autre partie. et la confiance, si elle se construisait petit à petit, se consolidait très rapidement dans le respect. ou dans une forme de respect, dira-t-on. cette fois-là, il n’avait aucun sourire pendant qu’il fumait. juste la gueule d’un type qui voyait loin, qui voyait yens aussi et qui malgré les apparences, ne badinait pas avec les affaires. la gamine avait donc beaucoup à apprendre, à analyser, à anticiper. il ne lui demandait pas que de remuer son cul pour faire bander les gens parce qu’il voyait pertinemment qu’elle était plus que ça. oui, même au-delà de l’envie de lui éclater le fion à coups de bite, elle lui inspirait des choses. beaucoup de choses. élégantes pour la plupart. même qu’elle pourrait faire d’elle un bon faire valoir si elle se sapait comme les femmes de la haute. possible. probable…

mais il allait pour le moment se cantonner à son rôle de danseuse même si des idées foisonnaient çà et là…


- « pour l’prix d’tes prestations, j’te laisserais t’renseigner toi-même. tu t’feras une idée et tu mettras sur table ta prétention salariale et on discutera tranquillement autour de ça. J’tiens d’ailleurs à c’qu’on fasse une entrevue dans les règles de l’art. autour d’un bon diner, avec un contrat à la clé une fois qu’on sera d’accord sur les clauses. on fera ça… proprement. dans l’une des poches d’mon manteau, j’ai une carte d’visite. t’auras qu’à m’appeler ou m’envoyer un mail. là, faut que tu t’reposes, que tu reprennes des forces et on avisera pour la suite plus tard… »

après une autre taffe, l’homme lui demanda enfin :

- « besoin que j’te fasse raccompagner chez toi ? j’ai mon chauffeur pas loin. il est discret et t’emmerdera pas si jamais. »
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Rize Kashiwagi
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Lun 11 Mar - 1:00
Rize Kashiwagi
Une déesse sur un piédestal.
Au milieu d'une marée humaine.
Des mains qui tentent de la toucher.
Sans jamais y arriver.


C'est toute une vie. Quelque chose qui se construit depuis longtemps. Ce qu'il dit, avec sa clope au coin des lèvres, tu le comprends. Tu le connais bien, parfois. Il y en a eu plein. Des moments ou ils te regardaient. En espérant pouvoir te toucher. Sans pouvoir t'atteindre. Parce que tu ne laisses rien t'approcher d'assez près, Rize. Par nécessité. Un moyen de survie comme un autre pour certains. Vital chez toi. Tu as causé la mort de tant de gens déjà. Sans même y songer. Surtout sans le vouloir. Tu as tuée ce qui comptait le plus pour toi. La seule famille que tu avais. Malgré l'offre généreuse, tu ne peux t'empêcher d'y penser. De le revoir encore une fois. Dans un regard impassible que tu fixes sur lui.
Les visages te hantent.
Les derniers mots de ta mère. De ton père. De ton petit-ami. Les trois personnes les plus chères à ton cœur. Et tu détournes les yeux en soupirant doucement. Une fois sur scène. Une fois au Lupanar. Une fois sur cette place, tu devras faire gaffe. Que personne n'ait le temps de te frôler. Tu devras... ne jamais le laisser te toucher en tenue de danseuse. « Une clause encore... une seule. J'ai oublié d'le mentionner. Ne me touchez pas avant de danser. Ni après. Peu importe la manière, ne l'faite pas. » personne ne le doit. C'est le seul moment ou tu ne portes presque rien, Rize.

Un bout de tissu.
Qui se consume.
Désintégré.


« Pour l'reste... d'accord. J'irais manger avec toi une fois qu'j'aurais regardée pour les prix ailleurs. Même si... j'vois pas pourquoi on devrait aller s'faire un dîner pour ça. C'rien qu'un morceau de papier, mais passons... si c'est c'que tu préfères. J'te passerais un coup d'fil quand ce s'ra bon ! » bien que cela te laisse perplexe. Vu son style. Sa dégaine. Son autorité. Tu crains le genre d'endroit que ce sera. Probablement rien à ta portée. Probablement rien qui ne te sied.
Rien, qui ne soit à ton image, Rize.
D'une main brève, tu serres le manteau sur tes épaules. T'engouffrant dedans plus encore. Jusqu'à ce qu'il ne reste pas grand chose. Aucun morceau à voir. À admirer. À siffler. À envier ou à détester. Aucun désir qui peuvent se créer. « J'peux rentrer seule... j'sais encore marcher, te dérange pas pour moi c'bon. J'garde ma liberté, j'veux rien te devoir de plus que tout c'qui vient déjà de se passer. » des traits tirés. Ils reflètent cette force que tu t'inventes. Pour continuer d'exister. Ce masque de cette femme indépendante. Qui n'a besoin de rien et surtout de personne. Cette femme qui inspire la liberté. Qui est jalousée en grande partie pour cela par les autres. Elles t'en veulent d'être plus franche, comme si tu ne te souciais de rien, mais tu ne t'en formalise pas. À cet instant, il n'existe que pour lui faire comprendre. Que tu ne seras jamais son chien. Un simple objet à sa disposition. Qu'il y a plus que cela chez toi. « On a terminé ? Si c'est l'cas, est-ce que t'peux me redescendre ? … S'il te plaît. » que tu ajoutes. Relevant légèrement la tête. Attendant qu'il veuille bien te laisser quitter les lieux.  
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Anthony Sugawara
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Dim 17 Mar - 10:40
Anthony Sugawara
« on reparlera d'cette clause lors de la signature du contrat, s'tu veux bien. »

tony l’avait bien compris, le bougre. il n’était pas con et même loin de là. il voyait bien qu’elle faisait la dure uniquement pour garder ses distances. un sourire barra alors sur sa gueule. il savait pas trop si elle était stupide ou au contraire très intelligente, mais il félicitait intérieurement son courage et ses tripes. rester aussi zen après s’être faite tripoter comme la dernière des chiennes, c’était admirable vraiment. et puisque c’était son choix que de se débrouiller toute seule, il ne discuterait pas. après tout, elle n’était pas sienne. pas encore. mais ça viendrait. tout doucement. il la ferait cuire dans son jus, bien mariner, avant de la récupérer lorsqu’elle serait à point comme il faut. et à ce moment-là, il se promettait d’être le centre de son monde. celui-là même dont elle ne pourrait plus se passer.

sa drogue humaine.

dans un silence éloquent, le corps pulpeux de la danseuse de rue décolla doucement du toit. celui de tony aussi. et l’opération se fit toute en douceur, loin des regards indiscrets, dans la pénombre tokyoïte. finalement, le grand blond opta pour un atterrissage dans une autre rue, loin des cadavres qu’il avait occasionné sans l’ombre d’un remord. preuve ultime qu’il venait de trouver son joyau et que personne d’autre que lui n’avait le droit de toucher, tout simplement. au bout de quelques secondes seulement, les pieds des deux personnages foulèrent le sol d’une autre ruelle plus calme, plus sure, qui donnait toujours sur la même avenue bien plus bruyante et animée que tout à l’heure, preuve que la ville était également animée de nuit, surtout dans ces quartiers qu’on qualifiait volontiers de « chauds ».

- « passe par l’avenue, c’est plus sûr. et j'te laisse un mois pour réfléchir et m’appeler. comprends que j'pourrais pas attendre au-delà de cette période et j'considèrerais que t’es plus intéressée par mon offre. sois néanmoins sans craintes : j'vais pas te harceler pour que tu rejoignes mon club après c'délai… »

enfin… pas de manière à le trahir en tout cas…

parce que ce que tony veut, tony l’a tout simplement.

en attendant, il fourra ses mains dans ses poches et la regarda avec un sourire plus que satisfait.

- « bonne soirée, rize. »

et il la ferait suivre discrètement par l’un de ses hommes pour savoir où elle vit. c’était inévitable.
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Rize Kashiwagi
Rize Kashiwagi
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Ven 22 Mar - 16:13
Rize Kashiwagi
Un échange.
De bon procédé.
Dans une ruelle noire.


Doucement, le corps quitte le sol. Sensation étrange. Une apesanteur inhumaine. C'est un drôle d'effet maintenant que tu y étais préparée. À présent que tu peux le concevoir pleinement. Tu ressens cette impression de flottement. De légèreté. Ça donne des idées à l'artiste qui sommeille. Qui se réveille à nouveau. Quelque part, il y a un battement entre l'inconscience et le besoin. Ce besoin inné de se défouler. Loin des autres, mais sous les regards indiscrets. Une façon d'exister. D'être encore quelqu'un. Un sentiment de vivre, sûrement. Une inconscience néanmoins. Dans ces ruelles bondées d'esprits déplacés. Tu viens d'en faire les frais. De cette distance que tu imposes à tes congénères. Pour les protéger. Ils ne peuvent simplement guère le comprendre. L'entrevoir et le savoir. Ils n'arrivent pas à le deviner et tu ne peux l'expliquer. Comme à cet homme qui te relâche enfin. Pied à terre, tu oses un regard sur lui. Plus long. Plus insistant. Un bref instant. Tu le détailles une nouvelle fois. Comme si tu cherchais à te faire une idée. À le cerner, mais tu crains que ce ne soit pas assez.
Des sourires énigmatiques.
Ils ne laissent aucune porte de sortie. Aucune solution. Tu ne comprends pas encore, Rize, mais ça viendra. Un jour ou l'autre, tu comprendras ce qu'il en est. Ce soir, tu souhaites seulement t'échapper. Te blottir dans ta douche pour oublier. Une bonne heure. Deux peut-être. Tu rêves de te mettre à nue et crier. Cet amas d'horreur qui t'étrangle à mesure que les secondes s'écoulent. « J'comprends. Un mois ça suffira. T'auras une réponse avant. Là... J'ai b'soin de m'poser un peu, mais j'crois que t'as compris... » il est loin d'être stupide. À cette seconde précise, il est probablement le plus logique de vous deux. Le plus serein. Le plus apte à réfléchir convenablement. Toi, tu es un mirage. Bientôt vide.

Une image floue.
Qui tente de rester claire.
Pour cacher des faiblesses.


Ce sourire, encore. Il semble satisfait quand bien même tu n'as pas répondu. Quand bien même sa proposition reste sans réponse définitive. C'est un doute qui erre. Qui plane autour de toi. Qui te fait reculer d'un pas. Enfouie dans son manteau, tu fourres tes mains dans les poches, toi aussi. Osant un dernier regard planté dans le sien. « Bonne soirée... à bientôt ! » que tu laisses échapper. Comme une promesse vague d'un futur probable.
Dans la nuit noire, tu t'égares.
D'un pas lent et mesuré, tu t'évades. Plongeant rapidement dans la foule de monde qui erre. Tu sens les lumières t'agresser la rétine, stoppant ton chemin un instant. Et tu y repenses. Laissant la lumière vive t'envahir. Danser dans un lieu. Pour quelqu'un. Que cela soit un métier, non pas un loisir aléatoire. Incertain et dangereux au milieu des regards lubriques. Intrigués. Amusés. Malsains. Un endroit sûr. À ses côtés. Un soupir s'élève alors que tu reprends ton chemin. Laissant tes pieds te mener jusqu'à chez toi. Cet endroit au sein de l'académie. La résidence Euthenia. Seule dans cet appartement, lorsque tu y poses un pied.
Tu t’effondres enfin. Laissant la peur et le dégoût, te quitter.
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