deus oculis
chapter one: the calm before the storm
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Bon baisers
de l'Académie Ôda
Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.

Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
Avatar 200*320, pas de minimum de lignes, NC-16
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Bellona Shakeel
Bellona Shakeel
Paf le chien
Messages : 30
Avatar : Loki (female) - Marvel
Études/métier : Chef de la sécurité de l'Academie Ôda
Altération : Cerbère
Dim 24 Mar - 14:49
Bellona Shakeel

Sunshine never cries

Ft. Amelia Quinn

A

u cœur de la nuit, quand les grillons chantent et les lucioles dansent. Pour une valse éphémère, pour des accords d’harmonie. La nuit, le moment qu’elle préfère, à observer les étoiles et leur avouer ses vœux. À rêver aux souhaits exaucés et au ciel comme couverture. Pour finalement s’endormir aux premières lueurs du soleil, sous le commencement d’une journée pleine de songes. C’est vendredi soir, demain elle ne bosse pas. Cette nuit, elle peut veiller et s’abandonner. Sortir dans des bars aussi sordides que son imagination, vagabonder sur les toits ou partir à la chasse aux info. Mais cette nuit, se prélasser sur son canapé et enchaîner les séries, voila là un bon plan pour les heures à suivre. Dévorer un steak cru, écouter les voisins s’engueuler et se questionner sur les douteux choix scénaristiques de l’auteur. Avant de passer à l’épisode suivant. Un short de sport et un débardeur trop grand pour elle enfilé à la va-vite, la voilà parée pour la plus confortable des soirées. Et le chien rôde, le chien n’oublie pas. Un œil sur la télé, une oreille dans la nuit. Pour surveiller, guetter. Prête à patrouiller au moindre son suspect au sein de cet académie qu’elle considère comme son chez-elle. Un bruit étouffé, une lueur inconnue. Un rien pour la sortir de sa torpeur et lui faire sortir les crocs. Après tout, la jeune femme ne gère pas la sécurité pour rien.

Alors elle zap, passe de chaîne en chaîne jusqu’à trouver son bonheur. Une série niaise avec pour héroïne, une lycéenne en pleine crise d’ado en émois pour le beau sportif de l’école.  Elle qui aurait préféré un bon film d’action rempli de hurlements et de sangs se retrouve pourtant bien vite totalement absorbée par son feuilleton.
Moment crucial, elle lui avoue ses sentiments. Vont-ils s’embrasser ?
Une sonnerie la fait sursauter. Obnubilée par la série, le cerbère ne guettait plus. Elle jure, s’emmêle les pieds dans sa couverture et jure encore. Bellona n’aime pas être dérangée. Bellona n’aime pas être déconcentrée. Alors dans sa tenue débraillée, elle jure une nouvelle fois, pour changer. File à la porte et se retient de montrer les crocs, certaine que trois têtes pour accueillir un visiteur, ça ne se fait pas.

« J’arrive ! »


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Amelia Quinn
Amelia Quinn
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Études/métier : Musicologie
Altération : Phœnix
Mar 26 Mar - 21:13
Amelia Quinn




AMY & BELLONY
SUNSHINE NEVER CRIES

Les larmes coulaient à flots. La sensation de chaleur à la venue des premières gouttes s’était évadée depuis longtemps. Ce n’était plus que de l’eau, une rivière froide et interminable. Un supplice. Elle était inerte, allongée sur son lit, les yeux dans le vide. Il n’y avait plus rien à faire. Plus aucun espoir. Il valait mieux qu’elle parte, qu’elle disparaisse. Il fallait éteindre la lumière et ne plus jamais rouvrir les yeux. Mais ce n’était pas possible. Pas si elle voulait le bonheur de ses proches. Alors les larmes continuaient leur route le long du visage d’Amelia, sans qu’elle ne puisse arborer une once d’émotion. Il n’y avait rien à ressentir. La douleur était omniprésente, à chaque instant, l’anesthésie s’en est logiquement occupée depuis longtemps. La peur l’avait quittée il y a des années. La peine était trop forte pour être ressentie, ou même remarquée, son bonheur ayant été engouffré sous le poids de celle-ci, elle ne savait plus faire la différence entre son état normal et la peine. Il n’y avait que son cœur qui battait, et Ava qui dormait dans la pièce d’à côté. Un cœur battant était tout ce qu’il restait d’elle. Son existence était détruite, et son corps exilé. Elle n’avait plus droit de respirer.

Et merde. Elle n’accepterait pas de prendre des médicaments. Personne ne l’aidera. C’est pourquoi elle se redressa d’un bond, essuyant ses larmes du revers de sa manche de manière négligée, avant de souffler un bon coup. Il était déjà tard, très tard même. Le sommeil n’était plus une option, car il était bien trop difficile à convaincre. L’étudiante se trouvait être sur la blacklist du sommeil depuis des années. Pourtant elle aimait dormir, car c’était le seul moyen d’être déconnectée. Un seul choix était possible : il lui fallait de l’air. Il lui fallait se forcer à rester éveillée, et se dire que, quoiqu’il arrive, elle était condamnée à rester éveillée dans ce monde-ci. Il lui fallait tenir le coup, être forte. Trouver une solution. Parler.
Elle ne pouvait pas parler à sa sœur.

Elle se leva avant de renfiler quelques vêtements ainsi que son éternelle veste en cuir. Un coup de brosse sur ses cheveux ondulés - presque bouclés ce soir-là. Son portable en poche, elle prit son courage à deux mains pour passer la porte de sa chambre sans un bruit. Elle ne voulait n’y inquiéter Ava, ni que celle-ci lui pose des questions. Certes, la présence de sa sœur devrait la rassurer, devrait lui retirer quelque peu cette solitude douloureuse qu’Amy gardait comme un chien en laisse depuis des mois. Mais elle n’y arrivait pas. Elle n’arrivait pas à se résigner à lui parler, à se confier. Alors elle décida d’aller voir Bellona. Cette fille n’était pas une de ses plus grandes amies, mais elle avait été présente à des moments où on riait d’Amelia, on chuchotait dans son dos, on se demandait si elle était dangereuse, avec son altération. C’étaient quelques humains sans pouvoirs un peu jaloux, mais tout de même. Amy avait l’habitude, elle s’en foutait, mais la présence de Bellona et le fait qu’elle ait été les voir pour leur mettre un peu de pression avait fait plaisir à la pauvre Amelia. Plusieurs fois, elles avaient parlé ensemble. De tout et de rien, assez pour entretenir le peu de vie sociale qu’Amy peut entrevoir. Et là, elle avait besoin de parler. De quoi, elle ne savait pas, elle ne savait même pas si elle arriverait à lui dire bonsoir, ou même à enchaîner une phrase correcte sans se mettre à pleurer et s’enfuir. Mais elle ne réfléchissait plus.

Le temps de penser, elle était déjà dehors et avait beaucoup marché. La brise nocturne lui caressait les sens, elle l’adorait. C’était un des rares moments où elle pouvait observer le ciel sans avoir le vertige - car elle a le vertige en regardant le ciel bleu, en pleine journée. Et là, il était peint d’étoiles par le plus talentueux des artistes. C’était magnifique. Cela lui donnait envie d’aventure, de partir enquêter sur des gens, avoir quelques missions secrètes d’infiltration. Ou juste d’abandonner son esprit chez elle et de partir se perdre dans un parc, allongée dans l’herbe. Bello doit avoir fini de travailler, elle doit être rentrée.
Elle se dirigeait vers l’appartement de Bellona d’un pas léger, incertain et perturbé.

Une fois devant l’appartement numéro onze, elle hésita un long moment avant de sonner. Lorsqu’elle s’exécuta, elle pu entendre une multitude de bruits sourds, comme si quelqu’un jurait sans s’arrêter. Je la dérange...

— J’arrive !

Oui, Amelia dérangeait. Un peu. C’est normal, vu l’heure. Bellona travaillait de nuit, elle devait être fatiguée, et devait avoir envie de profiter de sa soirée avant son week-end. Et il fallait qu’elle vienne la déranger. A cet instant, elle comprit qu’elle avait sonné au lieu de toquer, au risque de sûrement réveiller Ansel au passage. Quand la porte s’ouvrit, elle eu un moment de doute sur la raison de sa venue.

Salut… Désolée, je te dérange pas trop ? J’arrivais pas à dormir, et puis je suis partie prendre l’air. J’avais envie de voir quelqu’un, et comme je sais que tu ne dors pas à cette heure-là je me suis demandé si ça te dirait d’aller faire un tour ?

Après quelques secondes de réflexion, Amelia prit la peine de regarder l’accoutrement de son amie. Elle était en pyjama, l’air énervée, et semblait prête à lui sauter à la gorge.

Je vois que t’es pas habillée, si tu préfères on peut rester à l’intérieur ? Je n’aimerais juste pas déranger ton coloc. Enfin, si t’es d’accord, sinon c’est pas grave t’inquiète je peux rentrer ou faire un tour seule, t’es pas obligée.

C’est alors qu’Amelia se mit à appréhender la réponse de son interlocutrice. Elle ne lui en voudrait pas si celle-ci disait non, mais elle se sentirait encore plus seule et abandonnerait certainement l’idée de parler un jour à quelqu’un de ce qui lui pose problème, ou de sa solitude. Elle oublierait la possibilité de s’entourer d’autres personnes afin de remonter la pente plus facilement et se retrouverait à son compte, dans la nature.
Elle espérait, et ça se voyait effroyablement sur son visage, encore défiguré par les larmes et l’indifférence.

(c) Gau
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Bellona Shakeel
Bellona Shakeel
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Dim 31 Mar - 14:36
Bellona Shakeel

Sunshine never cries

Ft. Amelia Quinn

B

ellona n’apprécie pas qu’on la dérange. Que l’ont brise son cocon intime et chaotique, sa bulle de rêve et d’oublis. Rêver pour une nuit, oublier pour la vie. Son regard accroche les boucles rousses, les yeux humides rougis par la détresse. Le faible éclat de la vie sur ses traits tirés. Amelia. Les yeux ombrageux de la cerbère laisse place à une lueur de compassion. Elle comprend sans un mot. Si c’est Amelia, elle accepte d’être dérangée. Refoule les crocs et retient les foudres. Ce soir elle a quelqu’un à qui parler. Ce soir elle a quelqu’un à consoler. Jeune femme partiellement brisée qu’elle aimerait aider à rafistoler. Sans trop savoir quels fils tirer. Protégée par la fureur et les envies de justices, la rousse a bien des fois été sauvée par la cerbère. Qui n’accepte pas le harcèlement. Renie les coups autant physiques que mentales. Un élève en conflit perpétuel, elle ne peut que l’alléger. Les chuchotements, insultes et autres horreurs de l’adolescence, venus percer ses tympans avec la force d’un ouragan. Ne sais pas fermer les yeux, n’a jamais su faire. Elle aime et protège l’académie. Son académie. Ses élèves.

En la voyant ainsi, frêle et perdue, la colère reflue, ploie et coule sous un sentiment plus subtil. Le désir de sauver. Elle l’apprécie, ce phœnix aux ailes coupées. Peut-être comme une amie. Peut-être comme une âme à guider, à sauver des griffes invisibles perçant cette école jour après jour sans qu’elle-même ne puisse y faire grand-chose.

« Amy ! Non bien sûr tu ne déranges pas. Un regard indifférent à sa tenue débraillée. Hum...Ansel n’ai pas là ne t’inquiètes pas, entre ! »

Comment pourrait-elle la renvoyer ? La délaisser et lui dire de traîner seule. Jamais. Bellona se décale pour la laisser entrer et refermer la porte derrière elles. Son coloc n’est pas là, jour de chance pour Amelia qui n’aura pas à supporter un regard inconnu sur son visage de ruine et de chagrin. Ils vaudrait mieux qu’elles ne sortent pas.

« Qu’est-ce qui se passe ? Des ennuis ? Des gens à aller frapper ? »

Elle est sincère. Sa voix se durcie et les griffes ne manqueraient pas de sortir sur un aveux de la jeune fille. Malheureusement pour elle, arracher la tête d’un élève sous sa protection, aussi odieux soit-il, ça ne se fait pas. Bellona retourne alors s’asseoir sur le canapé en vrac, invitant d’un geste sa protégée à faire de même. La soirée risquait d’être longue. De ne jamais finir. Attrapant le paquet de mouchoir traînant négligemment par terre, la cerbère le lui tend, inquiète pour les larmes qui pourraient ressurgir d’une seconde à l’autre.

« Tiens, et raconte moi tout ! »

Elle sourit, tendrement. Du moins le mieux qu’elle puisse faire. Elle connaît. Ce désir de n’avoir sa place nulle part. De vouloir disparaître pour ne plus avoir à lutter, à écouter, voir et supporter. Alors elle accueillera les paroles qu’on osera lui partager. Cherchant déjà ses propres mots, réconfortants.


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Amelia Quinn
Amelia Quinn
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Mer 3 Avr - 2:41
Amelia Quinn




AMY & BELLONY
SUNSHINE NEVER CRIES

Bellona était incroyable. Elle invitait Amy à entrer, avec un sourire et une considération que personne ne lui avait réellement offert de bonne foi auparavant. Amelia n’y croyait presque pas, c’était trop beau. Elle était beaucoup trop belle. La cerbère s’inquiétait peut-être trop de la situation, plus que la concernée elle-même, c’en était presque touchant. Lorsqu’elle prit les mouchoirs, elle comprit que c’était à elle de prendre la parole : de se confier. Elle qui n’avait confiance en personne et surtout pas elle-même depuis des années, ça lui était souvent très compliqué — voire impossible — de s’exprimer correctement, surtout face à face avec une tierce personne. Mais cette tierce personne n’était pas n’importe qui, cette fois-ci. Et Amy l’appréciait énormément, elle lui était redevable pour lui avoir ouvert cette porte il y a quelques minutes.

Ne t’en fais pas, personne à aller frapper… Personne ne m’a rien fait cette fois-ci, et puis tu sais les gens ne me font plus vraiment peur à présent. C’est juste que… Je me sens vraiment, vraiment seule. D’ailleurs, je le suis. Je suis vraiment seule, tout le temps. Amy prit une grande inspiration afin d’éviter que les larmes ne se décident à rouler de nouveau, puis continua. Je ne sors plus, je ne vois personne, tout ce que je fais c’est dormir, que ce soit en cours ou chez moi, pour ne plus penser à toutes les horreurs de mon passé. Je ne le fais pas exprès, elles sont juste là, c’est tout, et je les vois sans arrêt. Le fait d’être seule m’empêche de vider tout ça de mon esprit, et c’est bien ça le problème. Rester dans cette solitude est en train de me donner envie de tout arrêter. De m’buter. Je respire plus, à cause de tout ça, j’avais besoin de parler à quelqu’un, ou au moins de me changer les idées. D’avoir une vie sociale, parce que je deviens totalement folle.

C’était sorti. C’était clair, net, précis, Amelia avait tout dit. Pour une première fois, c’était plutôt du lourd. Elle n’avait pas réfléchit une seconde, parce que c’est en réfléchissant qu’elle s’empêchait toujours d’agir, et rien n’est pire pour elle que de penser. Alors si l’étudiante voulait s’en sortir, elle devait agir avant toute chose. Et elle ne pouvait pas continuer seule. Personne ne peut endurer le poids de la solitude aussi longtemps sans péter les plombs, vouloir sauter d’un pont ou encore devenir un légume. Elle avait besoin d’aide, Amy était une battante et s’il y a bien une chose qu’elle détestait par dessus-tout, c’était de se laisser aller. Certes, c’était dur, certes, elle passait pour une grosse fragile, victime de tout, dépressive pour un rien puisque personne ne connaissait ses histoires — et personne ne les connaîtrait un jour — mais elle s’était promis de ne jamais laisser tomber. Baisser les bras, c’était trop pour elle. Pour sa propre fierté, mais aussi pour sa fâcheuse manie de mépriser les autres. Être faible n’était plus une option pour elle. Amelia voulait devenir plus forte que n’importe qui. Plus forte qu’elle-même, pour commencer.

Tu sais quoi, j’ai besoin de sortir. Voir du monde. Je voulais te voir toi, parce que tu es la seule personne qui m’inspire confiance pour le moment, tu as été la seule à t’intéresser à ce qu’il pouvait m’arriver jusque-là. Amy hésita un moment, prit le temps de se moucher doucement avant de reprendre. En vérité, je n’ai parlé qu’à toi et ma sœur depuis que je suis dans cette académie…

Amelia se décida enfin à croiser le regard de Bellona avant de laisser échapper quelques larmes, qu’elle essuya sur-le-champ, ne supportant pas de laisser ses émotions éclater au grand jour. Elle n’attendait pas réellement de réponse, car son sourire lui suffisait à se sentir un tant soit peu apaisée. Elle lui sourit en retour avant d’écouter attentivement les sages paroles de la cerbère.


[HRP: désolée c'est court, il est tard et je n'avais pas beaucoup d'idées de quoi dire, je ne voulais pas que ça soit trop déprimant alors j'ai écourté le dialogue, et puis je pense que des plus petites actions sont plus propices à la situation o/ sorry ♥]
(c) Gau
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